Nous n’avions jamais vu de Noirs

Des tirailleurs sénégalais en Bretagne

Nous n’avions jamais vu de Noirs

300 tirailleurs africains en Centre-Bretagne
Trévé, 1944-1945

Fin 1940 environ 80 000 prisonniers « indigènes », venant des colonies et territoires extérieurs à la métropole, vivent dans les camps de la France occupée.
Fin 1944, 300 tirailleurs sénégalais sont placés dans un camp à Trévé, une petite commune des Côtes d’Armor, gardés par des FFI...
Des témoins de l’époque livrent leurs souvenirs.

Cet ouvrage rend hommage à ces hommes injustement traités et oubliés et à ces habitants qui les ont accueillis avec humanité. Il évoque une Histoire qui se veut universelle.

A la fin du livre, est présenté l’hommage de la commune de Trévé aux tirailleurs. Cette initiative est si rare en France, qu’il nous paraissait important de la souligner.


(8 € - 81 pages)

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Extrait de la préface de Noël Lagadec :
Lors de la dernière guerre mondiale, comme en 1914 la France a fait appel aux populations coloniales. En 1940, les prisonniers métropolitains sont massivement envoyés en Allemagne au service de l’économie du pays.
Pour ce qui concerne les prisonniers coloniaux, aussi appelés « indigènes », les Allemands imposent leur transfert vers la France occupée. Ils craignent outre les contacts raciaux, la propagation de maladies comme la tuberculose et des maladies tropicales transmissibles.

Les prisonniers sont des militaires et ont donc droit à leur solde. De plus les Allemands les utilisent dans les usines ou entreprises travaillant pour l’économie de guerre.
Solde et salaires plus ou moins réguliers, cumulés de septembre 1939 à fin 1944 font que de nombreux indigènes pouvaient à la fin de la guerre espérer se retrouver à la tête de sommes importantes.

Les autorités décident que ces pécules seront reversés à chacun au moment de la libération.

Vers 1942, les Allemands remplacent les sentinelles par des militaires français issus de l’Armée d’Armistice dissoute mais aussi des fonctionnaires de l’administration civile...
De prisonniers de guerre des Allemands, les « indigènes » se retrouvent prisonniers des Français aux côtés de qui ils ont combattu.
Cette situation durera jusqu’au débarquement des alliés en juin 1944 sans régler le retour au pays.

En 2010, Armelle Mabon, historienne universitaire, sort le livre "Prisonniers de guerre indigènes. Visages oubliés de la France occupée ». On y apprend que le 3 novembre 1944, 2000 tirailleurs sénégalais sont à Morlaix attendant d’embarquer sur un navire anglais pour être rapatriés. 300 refusent d’embarquer tant qu’ils n’auront pas perçu, comme promis, la totalité de l’argent qui leur est dû.
Jusqu’au 11 novembre, ils vivent dans un grand hangar sur de la paille et quelques uns sont hébergés par des particuliers.
Le 11 novembre, après quelques troubles, une centaine de gendarmes et des F.F.I. interviennent. Ils rassemblent les tirailleurs, faisant 6 blessés, et les dirigent vers Trévé où le camp abandonné depuis août est disponible...


Fin 2010, à la demande de la section Loudéac centre-Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme soutenue par la municipalité de Trévé, des recherches de témoignages ont été entreprises. Des articles dans la presse locale et régionale ont semble-t-il provoqué des discussions dans les familles, les réseaux d’amitiés et ravivé les mémoires.
Une trentaine de Trévéens de l’époque ont raconté ce qu’ils avaient vu et vécu. Chacun a perçu cet "épisode" à sa manière.


L’HOMMAGE RENDU PAR LA COMMUNE DE TRÉVÉ

Une stèle a été érigée à Trévé à la mémoire des tirailleurs sénégalais le vendredi 11 novembre 2011.
La Ligue des Droits de l’Homme Centre Bretagne parle de cette action...

Partenaires :


Le travail de mémoire se poursuit

Un Bistrot de l’histoire aura lieu en septembre 2015 à Trévé sur les tirailleurs sénégalais de 1914 à 2O14.

Un chantier international culturel réunissant des jeunes de nationalité française, allemande et sénégalaise se déroulera à Trévé, du 20 au 30 juillet 2015 avec la Ligue de l’Enseignement, en partenariat avec la commune de Trévé, Le CAC Sud 22.



CET OUVRAGE FAIT PARTIE DE LA COLLECTION
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