Témoignages sur 1939-1945

Un livre à mettre entre les mains des passionnés de la guerre 39-45.

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NOUS VOUS PROPOSONS CI-DESSOUS DES EXTRAITS AUDIO des entretiens réalisés par Jérôme Lucas auprès d’habitants d’un canton breton, mis en valeur dans le livre :

200 habitants racontent la guerre 39-45

Un canton breton en 1939-1945 28,50 EUR


Présentation du livre


Une immersion dans la vie de l’époque à travers le témoignages de 218 témoins du Centre Bretagne.

200 habitants racontent la guerre 39-45

Cette page vous offre un panel d’extraits donnant un aperçu de la saveur des témoignages confiés par les aînés, transcrits dans le livre. Vous trouverez aussi quelques photos et documents, transmis depuis la sortie du livre.

Vous pouvez participer à l’enrichissement de cette page en nous confiant des anecdotes, des photos liées à la Guerre 1939-1945 vécue en Centre Bretagne.
jerome@vosrecits.com


Le livre "Un canton breton en 1939-1945" est disponible aux Editions Récits.
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Des centaines d’heures d’entretiens transcrites fidèlement.



EXTRAITS AUDIO DISPONIBLES

Il s’agit d’un florilège de témoignages. Le montage des extraits n’est pas d’une qualité exceptionnelle, les récits sont restitués tels qu’ils ont été reçus.

La déclaration de la guerre, la mobilisation

Simone Joyeux a 9 ans. Elle joue dans le courtil quand....
Extrait :

Simone Joyeux - Cliquez pour écouter

Yvette Hervé a 10 ans.
Extrait :

Yvette Hervé

À la campagne, la mobilisation des hommes en saison de battages pose un problème de main-d’œuvre à Plémy comme ailleurs.
Joseph Pellan a 15 ans.
Extrait :

Joseph Pellan

La drôle de guerre

Antoine Le Brun est né en 1916. Il est sous les drapeaux depuis le mois d’octobre 1937, au 29ème Dragon, à Provins, lorsque survient la mobilisation générale.
Extrait :

Antoine Le Brun

La débâcle

Eugène Mahé est né en 1918 à Langast. Il est incorporé en 1938 dans le 1er régiment de cavalerie d’Alençon qui se positionne en septembre 1939, à la frontière belge. Les soldats sont armés d’un fusil et d’un sabre. Le 10 mai l’armée allemande lance son offensive et "défonce" les lignes françaises avec leurs chars. En 2 heures, le régiment est anéanti. Eugène, à l’hôpital pour soigner un kyste, échappe au massacre. Les rescapés se replient dans la pagaille, c’est la débâcle...
Extrait :

Eugène Mahé

L’arrivée des Allemands

Simone Goudin vit seule avec son enfant en bas-âge, Jean son mari, est mobilisé. Elle tient un café près de l’église de Plessala.
Extrait :

Simone Goudin

Jeanne Doré, née en 1922, habite à Plémy.
Extrait :

Jeanne Doré

Le rationnement

Le vainqueur prélève des produits agricoles pour nourrir son armée et sa population. Pour continuer à nourrir les Français et surtout, faire face aux prélèvement de l’Occupant, le gouvernement de Vichy impose aux minotiers de produire de la farine non blutée. Les boulangers fabriquent alors un pain noir, plein de son (ou bran en gallo).
Extrait :

Francine, Maria, Robert...

Deux familles juives vivent discrètement à Plouguenast...
Raymond Morin, secrétaire de mairie sous l’Occupation se souvient des tickets de rationnement qu’il arrivait à soustraire. Il les remettait aux personnes en situation irrégulière qui ne possédaient pas de carte de rationnement. Parmi les bénéficiaires, deux familles juives très discrètes arrivées avec les réfugiés du Nord en juin 1940. Les habitants les ont accueilli comme bien d’autres réfugiés, en toute humanité.
Extrait :

Raymond Morin

Le Service du Travail Obligatoire (STO)

Comme beaucoup de jeunes nés entre 1920 et 1922, en 1943 Pierre Richecœur (1922) est appelé à travailler en Allemagne (Service du Travail Obligatoire : STO). Il se présente au conseil de révision mais décide de ne pas partir, comme la grande majorité des jeunes du canton. Il entre dans la clandestinité, se fait réaliser une fausse carte d’identité.
Fausse carte d'identité, STO
Il s’appelle désormais Pierre Richard, il se vieillit de 3 ans (né en 1919). Pour être plus crédible, il se laisse pousser la moustache.
Le témoignage de Pierre Richecœur est disponible dans le livre, comme bien d’autres anciens réfractaires au STO.


Les prisonniers de guerre

Médaille prisonniers de guerre 39-45
Édouard Boishardy est né en 1917. Il effectue son service militaire quand la guerre est déclarée. Il nous parle du jour où il est fait prisonnier avec ses compagnons : "On n’a pas combattu..." Rassemblés près de Strasbourg, ils sont trois semaines sans manger. En Allemagne, il travaille dans une ferme (le patron a fait la guerre 14-18, il a deux jolies filles). Le soir, Édouard rentre "à la baraque", une ancienne maison ayant appartenu à des Juifs... Édouard ponctue son récit de mots d’allemand.
Extrait :

Édouard Boishardy

L’installation des troupes

Bel-Air, point culminant des Côtes-du-Nord, fut investi par les Allemands en 1942. Ils installèrent un camp et des équipements de radio guidage aérien.
2 à 300 soldats vivaient là, approvisionnés entre autre par les fermes environnantes.

Jean Rault se souvient...
Extrait :

Jean Rault

Les distractions

Il faut que jeunesse se passe, même sous l’Occupation. Des bals clandestins sont organisés dans des granges ou des maisons isolées, animés par des sonneurs locaux plus ou moins chevronnés. Les jeunes de l’époque témoignent dans le livre.

À Langast, Ange Ollivro anime quelques bals. (Collection Pierre Richecœur)

Bals clandestins - 39-45

A VENIR :
l’ordre nouveau, les réquisitions,


Crash d’avions

Il y eut plusieurs crash d’avions en Centre Bretagne. En septembre 1943, un avion en difficulté survole Plouguenast (il tombera à Plémet), les parachutistes sautent non loin du bourg.
Extrait :

Georges Rouillé

Dans le livre, vous trouverez le rapport des aviateurs américains, remis aux autorités militaires, une fois de retour à leur base. (Sources : ABSA 39-45 et U.S. National Archives) et le récit des gens qui les ont cachés, hébergés...


La Résistance

Elle se forma à l’automne 1943, dans le cadre du mouvement "Défense de la France - Armée Secrète". Au printemps 1944, un trio de patriotes FTP mené par Mimile, débarque sur le canton semant le trouble, jusqu’aux drames... puis se retire à St-Gilles-du-Mené...

Jean Poilvert fit partie de ce groupe.
Extrait :

Jean Poilvert

25 décembre 1944, 4ème Noël en captivité.

Noël prisonniers de guerre en Allemagne

Une rafle

Le 8 juillet 1944, au petit matin, des soldats allemands encerclent le bourg de Langast. Les frères Serinet, réfractaires au STO, s’enfuient par une porte arrière de la maison dès les premiers coups de bottes dans la porte d’entrée. Mais ils se font arrêter. Ils présentent leur fausse carte d’identité. Après un rapide interrogatoire, ils sont mis devant un peloton d’exécution.
Extrait :

Georges Serinet

Cette rafle a eu lieu le jour de l’exécution de plusieurs Résistants à la Butte-Rouge, à l’Hermitage-Lorge, qui avaient été martyrisés pendant plusieurs jours à Uzel par des soldats SS et des miliciens bretons.


La Libération :

Le 6 août les Américains traversent la Bretagne pour gagner au plus vite les ports. On compose des chansons que l’on chante entre jeunes.
Extrait :

Denise Pieto. Plus jamais la guerre !

L’armistice

L’Armistice est fêtée dans la liesse. Angèle à 22 ans, elle travaille à l’épicerie Guiguen à Plessala.
Extrait :

Angèle Martin

La Tondue :

Aline Boishardy et Arsène Houée de Langast se souviennent des femmes tondues à la Libération, de ce qui se chantait à l’occasion.
Extrait :

Aline Boishardy, Arsène Houée

Fête de la Libération

Depuis la sortie du livre, Albertine Dieulesaint m’a confié des photos de la "Fête de la Libération" à Plouguenast, qui se déroula en été 1945.

Fête de la Libération - 1945 Fête de la Libération - Bretagne
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Vous reconnaissez des gens, merci de me dire...

jerome@vosrecits.com


Le livre "Un canton breton en 1939-1945" est disponible aux Editions Récits.
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Des centaines d’heures d’entretiens transcrites fidèlement.


LES LECTEURS COMMENTENT :

Quel travail immense voué au recueil de tous ces témoignages. Que de malheurs dans votre région ! C’est bouleversant. Il faudrait que tout le monde lisent votre livre et s’en imprègne.
Jean-Michel Martin, Association Bretonne du Souvenir Aérien (ABSA 39-45)

Bonjour Monsieur Lucas,
Je viens de terminer la lecture de votre livre intitulé « Un canton breton 1939-1945 - Plouguenast ».
Il est très émouvant de lire tous les témoignages de ces 218 personnes dont j’en connais plusieurs personnellement... et d’appréhender les comportements de chacun, de chacune, dans un conflit à nul autre pareil.
Il est vrai que nous avons tous un devoir de mémoire, comme nous le faisons lors des fêtes patriotiques, en y associant les plus jeunes.
Bravo pour votre ouvrage et la documentation qui s’y rattache.
Bien cordialement,
Pr Alain GOUYETTE

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Bonjour,
Je viens de lire d’une seule traite, le livre que vous venez de publier, vous avez fait un travail remarquable qui doit intéresser de nombreuses personnes de la région et sans doute au delà.
Personnellement, j’ai appris beaucoup de choses sur l’occupation allemande, sur la "résistance locale", sur la vie quotidienne à cette époque et bien sûr, j’ai lu avec une émotion particulière, les témoignages des personnes de Plessala et des autres communes que je connais.
Ce travail méritait d’être fait, c’est bien de l’avoir réalisé d’aussi belle manière, vous avez abordé beaucoup d’aspects, vous avez su aussi placer les témoignages dans le contexte historique, vous avez trouvé la bonne approche pour ne pas froisser les personnes, ce qui n’était peut-être pas le plus facile.
Vraiment bravo !
Pascal COTILLARD

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A Jérôme,
Que d’émotions à la vue de votre chef d’oeuvre !
Toutes mes félicitations pour ce travail titanesque. Un vrai livre d’histoire de notre beau pays de France, et en plus, un devoir de mémoire gravé à jamais par vous, pour nos familles.
Monique Pardaillan


Bonjour monsieur Lucas,
Je viens de terminer la lecture de votre livre, avec la larme à l’œil. Mon DIEU quel travail vous avez dû fournir pour recueillir tous ces témoignages ! Félicitations ! Pour moi qui n’ai pas connu la guerre, j’ai appris des choses inimaginables, dans tous les sens du terme. Ces habitants ont vraiment fait preuve de courage et de volonté pour survivre, sauf bien sûr les traîtres... Dommage que notre famille n’ait pas su ce qu’était devenu mon oncle Alfred Pasco.
Marie-Noëlle Pasco - Ollitrault


Je viens de terminer votre recueil avec une certaine émotion ! C’est l’aboutissement pour nous dans la famille Bourges de Plouguenast, de tant de questions restées en suspens pour notre génération. L’histoire de nos oncles (martyrs) nous a poursuivis, comme un fardeau à porter, car l’histoire de famille à transpirer indéniablement sur nous les enfants, sans avoir de réponses. Le poids de l’histoire familiale a laissé une empreinte sur nous tous. De part votre livre, je comprends mieux l’attitude des aînés, réfractaires à toutes nos questions. Nous en avons que plus de respect pour leur vécu si douloureux, leur courage. A travers cet espace, nous voulons remercier tous ces gens qui ont bien voulu témoigner. Merci à vous également pour votre remarquable travail de mémoire.
Christine, pour les enfants de Madeleine Bourges.


Bonjour Jérôme

Je voulais te féliciter pour ton excellent travail sur le Canton de Plouguenast (1939-1945). Je me le suis procuré (ainsi que Cadoudal) en passant à Plouguenast il y a quelques jours : je l’avais déjà feuilleté chez mon frère. Ce travail de recueil de témoignages est important à plusieurs points de vue :

- Il permet d’éclairer des aspects difficiles à comprendre : par exemple les rapports entre les mouvements de résistants. J’en ai souvent entendu parler sans avoir pu éclairer ma gouverne : il était même souvent difficile d’obtenir des réponses à nos questions tant les susceptibilités ont été longtemps à fleur de peau ;

- Les souffrances (comme les joies, d’ailleurs) découlent d’abord de l’expérience personnelle et non d’analyses scientifiques ou de statistiques : la collecte des témoignages exprime ces ressentis individuels. Leur nombre permet de percevoir des lignes de force ;

- Le travail de mémoire reste essentiel, même au fur et à mesure que les événements s’éloignent. Réjouissons-nous de n’avoir plus connu la guerre depuis 70 ans, mais d’autres la connaissent et ce sont les mêmes drames vécus par les populations en Irak, en Palestine, en Syrie ou en Ukraine… Nos sociétés elles-mêmes, sont-elles vraiment protégées contre de nouveaux risques ? Ayant accompagné de près les échanges franco-allemands au cours de ces dernières décennies, nous insistons sur le fait que l’amitié est sans cesse à construire – et ne l’est jamais définitivement – tant les opérateurs de destruction sont toujours actifs et renouvellent leur sape. Il est bon aussi de se rendre compte (et en France nous n’en avons pas assez conscience) qu’en Allemagne il y avait de véritables actions de résistance au nazisme.

Merci, Jérôme, pour tout ce travail de collecte que tu fais. Il aide les générations anciennes à comprendre leur vécu et les jeunes générations – espérons-le – à fixer le cap d’horizons nouveaux.

Bien amicalement.

Michel Gauvry


Je viens de lire votre livre " un canton breton en 1939/1945"... Je l’ai apprécié dans sa simplicité car vous avez respecté le témoignages des personnes interrogées qui se sont exprimé à leur manière avec un français teinté de gallo que je connais... Grâce à ce livre, moi qui suis né en 1950 j’ai réussi à m’insérer dans les conditions de vie de cette période difficile... J’ai connu cette vie de campagne, heureuse mais sans confort... Mon père a été prisonnier en Allemagne pendant 5 ans après 2 ans de service militaire. Il s’est marié à 36 ans ! Oui je retrouve dans votre livre des témoignages qui collent très bien a ce que m’ont raconté mes tantes qui ont vécu ces difficultés. Elles vivaient à 5 kms du camp de St Marcel et tout près d’eux il y avait un manoir qui a servi de repaire pour les maquisards qui étaient plutôt des voyous. À cause d’eux, leur village a failli brûler en totalité...
Donc encore merci pour ces témoignages qui nous éclairent sur ces 5 années de drames, de stress et aussi de solidarité qui leur a permis de tenir malgré la précarité et l’inconfort...
Bruno Le Déan


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Anomalie sur le premier tirage du livre :
Une anomalie s’est produite dans le fichier informatique du livre, avant l’envoi à l’imprimerie. Il manque un espace entre certains mots, quelques fautes ont été oubliées. Veuillez nous en excuser.
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